L’Association des Directrices et Directeurs de Cabinet (DircabESR), en partenariat avec le cabinet Fursac Anselin, publie son enquête 2025. Cette étude offre un panorama actualisé des missions, profils et conditions de travail des directrices et directeurs de cabinet dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESR). Elle met en lumière les évolutions récentes, les défis professionnels et les perspectives de formation et d’accompagnement.
L’enquête 2025 DircabESR – Fursac Anselin a pour objectif de dresser un état des lieux actualisé de la fonction de directeur ou directrice de cabinet dans les établissements et organismes d’ESR. Elle permet d’analyser les missions exercées, les relations avec la direction générale, les conditions de travail et les perspectives professionnelles. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de mieux identifier les besoins et enjeux liés à cette fonction stratégique.
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1. Profil et situation des répondants
- L’enquête 2025 a recueilli 68 réponses, en progression par rapport aux éditions précédentes (55 en 2021, 44 en 2017).
- Les directrices et directeurs de cabinet sont majoritairement titulaires d’un master, avec 7 % disposant d’un doctorat.
- L’ancienneté dans la fonction reste relativement courte, avec une moyenne d’environ trois ans.
- Le renouvellement du poste reste lié dans la majorité des cas à un changement de présidence, mais ce lien s’atténue progressivement.
2. Missions et référentiel métier
- Près de 96 % des répondants disposent d’une fiche de poste.
- Les missions couvrent la coordination des activités de cabinet, les relations institutionnelles et la préparation des instances de décision. Certaines fonctions émergentes nécessitent un renforcement des compétences et des moyens.
- Les principales difficultés identifiées concernent le manque de ressources, la multiplicité des interlocuteurs et la complexité des processus décisionnels.
3. Conditions de travail et formation
- Les conditions de travail sont jugées globalement satisfaisantes par 97 % des répondants.
- Les besoins de formation portent sur la gestion de crise, les nouvelles technologies, le pilotage budgétaire et le cadre juridique des établissements.
- La formation continue est perçue comme un levier essentiel pour l’exercice des fonctions et l’évolution professionnelle.
4. Relation avec la direction générale
- La qualité de la relation avec la direction générale des services (DGS) est évaluée à 8,27/10 en moyenne.
- Trois quarts des directrices et directeurs de cabinet échangent quotidiennement avec la DGS, soulignant l’importance de la coopération au sein de la gouvernance des établissements.
5. Perspectives professionnelles
- L’intérêt des missions reste le principal moteur de motivation.
- Les axes d’amélioration concernent le statut, la rémunération, la visibilité et les moyens alloués.
- À moyen terme, une partie des répondants envisage une mobilité vers d’autres fonctions dans la fonction publique ou dans les collectivités territoriales.
L’enquête 2025 de DircabESR et Fursac Anselin met en lumière le rôle essentiel des directrices et directeurs de cabinet dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, souvent au cœur de la coordination des activités de gouvernance et de la préparation des instances décisionnelles, contribuent pleinement à la réussite des projets institutionnels.
Si leurs profils sont diversifiés et leur ancienneté assez limitée sur le poste, ils témoignent d’un engagement fort et d’une grande capacité d’adaptation face à des missions de plus en plus complexes. L’étude souligne aussi l’importance de disposer de moyens suffisants, d’une reconnaissance professionnelle et d’opportunités de formation continue adaptées aux défis actuels et futurs.
Au-delà des chiffres et des statistiques, cette enquête rappelle que les directrices et directeurs de cabinet sont des partenaires clés pour la direction générale et les équipes des établissements. Valoriser leur rôle, soutenir leur développement professionnel et reconnaître l’importance de leur contribution constitue un enjeu central pour renforcer la cohérence et l’efficacité de la gouvernance des établissements d’ESR.